tag:blogger.com,1999:blog-6113918045691381570.post1116052536014668299..comments2024-02-08T09:42:18.192+00:00Comments on Corriere Metapolitico: Bruno Bérard e la “metafisica del paradosso” Aldoushttp://www.blogger.com/profile/17701126465048084602noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-6113918045691381570.post-47330026297098922212020-01-05T18:51:36.819+00:002020-01-05T18:51:36.819+00:00Ci siamo permessi di chiedere direttamente a Bruno...Ci siamo permessi di chiedere direttamente a Bruno Bérard un commento a quanto da noi scritto sul suo libro. Eccolo:<br /><br />"Avec tous mes remerciements pour l’honneur rendu par Aldo La Fata à mon travail sur cette Métaphysique du paradoxe, je réponds ici à l’invitation d’y ajouter un commentaire. Je dirai donc un mot de la métaphysique en général et un autre sur la métaphysique du paradoxe.<br /><br />Métaphysique:<br /><br />Il va sans dire qu’Aldo La Fata a positionné avec justesse ce courant métaphysique actuel qui renonce à se positionner au-dessus de toutes les religions, mais gagne un caractère universel lorsqu’il est exprimé en langage chrétien. Peut-être peut-on préciser que le néothomisme est une relative trahison de S. Thomas d'Aquin, en tout cas au sens où il a été indument aristotélisé, alors que l’Aquinate se réfère principalement à S. Augustin et, beaucoup, à S. Denys l’Areopagite -- ce qui illustre l’alternative exclusive Platon ou Aristote souligné par Coleridge et rappelé par Aldo La Fata. Dès lors, de ce point de vue, un S. Thomas d’Aquin authentique fait davantage partie d’une oeuvre comme celle de Jean Borella qu’un René Guénon. Et c’est pour nous l’un des paradoxes essentiels de l’oeuvre de Guénon : il aura rétabli en occident la possibilité d’une intellectualité sacrée (et tout le crédit lui en revient), mais sa connaissance du christianisme paraît surprenamment indigente. On pourrait aussi signaler l’existence d’une « métaphysique analytique », courant typiquement anglo-saxon mais ayant quelque peu envahi la « métaphysique continentale » et qui, pour nous, constitue une pensée prisonnière des mots, une réduction de l’intelligence à la raison.<br /><br />Métaphysique du paradoxe:<br /><br />S’il y a éventuellement un mot à ajouter au commentaire d’Aldo La Fata, ce serait de préciser que la démarche a été strictement philosophique (philosophie de la connaissance). Ce qui a été découvert, c’est que la chance de la « simple philosophie » et d'être confrontée aux paradoxes (on distingue paradoxes de la raison et paradoxe de l’intelligence). Si elle accepte les enseignements des paradoxes, elle peut elle-même, pourtant simple philosophie, s’ouvrir et accéder à ce qu’un Nicolas de Cuse a appelé une « docte ignorance ». C’est, en quelque sorte, l’« enseignement spirituel » du paradoxe.Aldoushttps://www.blogger.com/profile/17701126465048084602noreply@blogger.com